Le Président de l’Association camerounaise de médecine du sport et de l’exercice (ACAMES), Pr Bissou Mahop, en collaboration avec l’Institut supérieur de technologie médicale (ISTM), organise, du 4 au 5 avril 2024, la première journée scientifique de kinésithérapie du sport de l’ISTM, sous le thème « Impact de la thérapie manuelle sur la santé et la performance du sport de compétition ».
À la suite d’un choc avec Aurélien Tchouaméni, le défenseur central Mouctar Diakhaby (27 ans) s’est grièvement blessé à une jambe. Les blessures ont privé le Real Madrid de sa stabilité défensive. Courtois et Militao sont indispensables pour la majeure partie de la saison. D’après une enquête sur les pratiques sportives, chaque année, on dénombre environ 910 000 accidents sportifs en France. Les blessures les plus fréquentes sont celles qui touchent les genoux et les chevilles. L’Association camerounaise de médecine du sport et de l’exercice (ACAMES) ne peut pas être indifférente sur les décès sur les aires de jeu. Dans le cadre de la sensibilisation des acteurs du sport sur la méconnaissance de la discipline pratiquée, qui se traduit par des erreurs qui sont les causes fréquentes de blessure chez les sportifs, le Président national de l’ACAMES, Pr. Josué Bissou Mahop, organise, du 4 au 5 avril 2024, la première journée scientifique de kinésithérapie du sport de l’Institut supérieur de technologie médicale (ISTM), sous le thème « Impact de la thérapie manuelle sur la santé et la performance du sport de compétition ».
Cette joute scientifique de deux jours vise à outillés les kinésithérapeutes, les médecins du sport, les éducateurs, à mieux connaître les blessures les plus fréquentes et le comportement a adapté afin d’être capable d’intervenir avec efficacité. « Nous invitons les kinés en activité, les élèves inscrits dans les instituts privés des formations professionnelles, les staffs médicaux d’une dizaine de fédérations qui ont été choisis. Nous souhaitons que ces populations cibles prennent part à ces échanges scientifiques », explique le président de l’ACAMES.
Vont prendre à ce congrès, le Pr Olivier Serresse de l’université de Laurencienne Canada, Ndi samba ingénieur inventeur promoteur des procédés de métrologie d’entraînement de Boston aux USA, le Pr Besnard, président de la société française d’ostéologie, le Dr Pierre Malongte, instructeur aux gestes de premiers secours médecin du sport et urgentiste, et le Pr Bissou Mahop, officier de développement de la médecine du sport, CAF, FIFA, WKF, l’UFAK, et la CIO. Il est également promoteur du développement de la filière de médecine du sport et de kinésithérapie du sport au Cameroun. « Le Cameroun doit s’arrimer et exigences et prérequis de développement de la performance à travers un outil essentiel usage des verrues de la médecine du sport sans laquelle la montée au podium restera de l’utopie dans le futur », confie le Pr Bissou Mahop.
Au cours de cette journée scientifique, trois activités vont meubler les assisses. « Il y a une session de communication, qui sera animée par les experts de la société française de la médecine de sport, les experts de la société canadienne de la médecine de sport, notamment le Pr Olivier Serresse, qui est déjà au Cameroun. Nous attendons également le professeur Besnard de la société française d’ostéopathie, qui viendra faire les enseignements sur les démembrements du rachis. Au Cameroun, nous avons fait appel aux experts locaux. Le président de la société Camerounaise des urgentistes, le Dr Malongte Pierre, qui est un instructeur de la fédération internationale de boxe et qui est également un instructeur agréé, Il y aura un deuxième atelier sur l’entrainement. On ne peut pas organiser une session sans parler de l’entrainement. C’est l’origine des malaises, des accidents. Lorsqu’on se trouve dans un cadre de sous-entrainement, l’athlète est exposé aux malaises. C’est important d’avoir une communication sur l’entrainement. Le troisième atelier est axé sur la traumatologie. Cette session va permettre de montrer aux apprenants comment on examine les genoux, la cheville. Toutes ces locomotions sont importantes », justifie l’officier de développement de la médecine du sport.
La maison du médecin est ouvert à tout le monde; les inscriptions sont ouvertes jusqu’à la fin du mois de mars 150 participants sont attendus.
Elvis Serge NSAA