Réseaux sociaux et santé mentale : Les élèves du collège David Lavoisier sensibilisés
Christelle Djembissi, animatrice télévision à CAM10TV, Ngufack Ntemgwa, journaliste et communicatrice et Elvis Serge NSAA, journaliste au groupe Echos-Santé, boursiers de la 8eme cohorte d’Africa Fact-Checking Fellowship Cameroon (#AFFCameroon), ont animé le 14 septembre 2023, une causerie éducative au College David Lavoisier sur le thème : « Réseaux sociaux et santé mentale chez les jeunes ».
Cet échange d’expérience vise à sensibiliser les élèves sur l’impact de la mauvaise utilisation des réseaux sociaux sur la santé et le bien-être.
Cette formation a aidé les élèves à développer les compétences et les connaissances dont ils ont besoin pour être des consommateurs critiques d’informations sur la toile.
Certainement une journée inoubliable pour les boursiers de la huitième cohorte pour la vérification des faits en Afrique. Elvis Serge NSAA, Christelle Djembissi et Ngufack Ntemgwa, ont été accueillis, le jeudi 14 septembre 2023, au College David Lavoisier comme des Rockstar. Il était question pour ces enseignants d’un jour, d’organiser une causerie éducative, avec les élèves de cet établissement scolaire de l’enseignement général, sur le thème : « Réseaux sociaux et santé mentale chez les jeunes ».
« L’Africa Fact-Checking Fellowship Cameroon (#AFFCameroon) est une initiative de #defyhatenow en partenariat avec Data Cameroon qui vise à promouvoir la vérification des faits, le journalisme de données et les droits numériques parmi les journalistes, blogueurs et créateurs de contenu en Afrique. Le programme de trois mois vise à fournir aux boursiers les ensembles de compétences et les outils nécessaires pour relever les défis actuels de la désinformation dans leurs communautés », explique Ngala Desmond Ngala, Directeur Projet Pays.
Le trio-magique, inspiré par le discours présidentiel du 10 février 2018, ont décidé de porter haut et fort son message, au tréfonds de ce temple du savoir de l’arrondissement de Yaoundé III. « Les réseaux sociaux vous offrent à cet égard un champ d’expression de prédilection ». Chaque fois qu’en un clic, vous empruntez ces autoroutes de la communication qui vous donnent une visibilité planétaire, il vous faut vous souvenir que vous n’êtes pas pour autant dispenser des obligations civiques et morales. » Puis, il ajoute : « Soyez des internautes patriotes qui œuvrent au développement et au rayonnement du Cameroun, non des followers passifs ou des relais naïfs des pourfendeurs de la République », discours du Président de la république, Paul Biya à la jeunesse camerounaise, du 10 février 2018.
Ce message a été partagé pendant une heure et 30 minutes aux élèves de la classe de Première et Terminale du College David Lavoisier. Tout a commencé par la mise en place de la logistique et des parties prenantes, dans une salle bien aménagée pour la circonstance. Les élèves de 14 à 25 ans triés sur le volet sont dirigés sur le théâtre de l’événement. Ils ont été conduits par le responsable des activités périscolaires du Centre éducatif David Lavoisier. La causerie a commencé par la présentation des membres de l’équipe de l’AFF Cameroun.
C’est Christelle Djembissi, animatrice télévision à CAM10TV, qui a pris la parole d’abord pour se présenter et donner les raisons de notre présence. Elle a par la suite introduit le débat par la définition des mots clés et présenté la nécessité de s’interroger sur l’impact des réseaux sociaux dans le quotidien des jeunes, notamment sur leur santé. Le grand I portait sur les réseaux sociaux, notamment les différents types de réseaux sociaux, leurs particularités et leurs taux de pénétration. Par exemple Facebook ; Twitter ; Instagram ; TikTok. Ngufack Ntemgwa, journaliste et communicatrice, a enchaîné par sa présentation et Elvis Serge NSAA, journaliste au groupe Echos-Santé, a clôturé la séance des présentations.
Dans la deuxième partie, nous avons parlé de l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes. Nous avons d’abord défini les concepts comme : suicide ; manque de concentration ; manipulation ; la peur ; l’acculturation. En conclusion, nous avons présenté des options pour une meilleure utilisation des réseaux sociaux par les jeunes.
La vedette du jour, la présentatrice attitrée de traveling, l’émission des femmes et des hommes des médias, a donné le son et le ton de l’événement sous les applaudissements des élèves visiblement tombés amoureux et amoureuses de son timbre vocal. « Cet échange d’expérience vise à sensibiliser les élèves sur l’impact de la mauvaise utilisation des réseaux sociaux sur la santé et bien-être ». « Cette formation a aidé les élèves à développer les compétences et les connaissances dont ils ont besoin pour être des consommateurs critiques d’informations et pour la vérification des faits en Afrique-AFFCameroun », explique Christelle Djembissi.
Activité ludique et didactique
Après cet instant, un break a été observé, le temps de passer à la phase ludique et didactique de l’activité. Ngufack Ntemgwa, notre journaliste bilingue du groupe, a entretenu son auditoire sur les concepts entre la maladie mentale et les réseaux sociaux. Le rédacteur adjoint du groupe Echos-santé a repris la parole pour expliquer la différence entre santé mentale et maladie mentale. « Les adolescents qui passent plus de trois heures par jour sur les réseaux sociaux présentent un double risque de dépression et d’anxiété », indique le document citant une étude publiée en 2019 dans la revue JAMA Psychiatry. Selon le Docteur Murthy, le cyber harcèlement, la détérioration du sommeil, l’automutilation et la faible estime de soi sont autant de risques réels associés à une utilisation intensive des réseaux sociaux par les enfants.
Des adolescents âgés de 13 à 17 ans, 95 % fréquentent YouTube, 67 % ont déjà utilisé TikTok, dont l’algorithme est considéré comme l’un des plus addictifs, selon des documents internes obtenus par le New York Times. Six adolescents sur dix utilisent Instagram et Snapchat. Pew Research indique également que 54 % des adolescents interrogés éprouvent des difficultés à se passer de l’utilisation de ces plateformes.
Les médias sociaux ont radicalement changé la façon dont nous communiquons, et il y a beaucoup d’avantages à cela. Nous avons accès à des informations illimitées, nous pouvons nous connecter presque immédiatement avec des personnes du monde entier et nous pouvons partager avec d’autres des choses qui comptent pour nous.
Elvis Serge NSAA