La qualité de nos nuits influence énormément notre santé. Ne pas dormir assez est mauvais pour l’organisme et peut notamment favoriser la prise de poids et l’obésité.
Le manque de sommeil agit sur la quantité de nourriture qu’on va manger mais aussi sur sa qualité. C’est un fait : nous passons le tiers de notre vie à dormir. Mais beaucoup d’entre nous ne dorment pas assez. C’est une erreur alors que de nombreuses études ont démontré les effets nocifs du manque de sommeil tels que l’obésité, l’anxiété ou encore l’augmentation des risques d’avoir une maladie cardiovasculaire ! Rien que ça… N’en déplaise aux fêtards et aux insomniaques, le manque de sommeil agit en effet sur la quantité de nourriture qu’on va manger mais aussi sur sa qualité. Très souvent, après une nuit de sommeil assez courte (moins de 7 heures), on est attiré par les produits gras et sucrés. Pas vous ? En général, plus le temps passé à dormir est court, plus la sensation de faim est rapide. Cela s’explique par un changement hormonal.
Plusieurs travaux scientifiques menés ces quinze dernières années suggèrent que le manque de sommeil influence la concentration et l’activité des hormones qui jouent un rôle dans la régulation de notre alimentation. Si notre corps produit chaque nuit de la «leptine», l’hormone qui contrôle la faim, il secrète aussi de la «ghréline», l’hormone qui ouvre l’appétit, en journée. Mais le manque de sommeil perturbe le rôle de ces hormones…
L’autre hormone qui peut favoriser la prise de poids en cas de nuits courtes répétitives, c’est le cortisol. Parmi ces nombreux effets, cette hormone brûle les graisses pour les transformer en sucre. Mais ne pas dormir assez entraine une augmentation de taux de cortisol. Plus ce taux est élevé, plus notre corps va stocker plus facilement de la graisse pour répondre au besoin du cortisol qui veut créer du sucre. Enfin, quand ce ne sont pas les hormones qui imposent nos choix alimentaires, la fatigue physique causée par le manque de sommeil nous empêche de brûler toutes les graisses qu’on a pu avaler, car on fait logiquement moins d’activités physiques.