Santé mentale : la Communauté urbaine de Yaoundé lancée la campagne Zéro malade mentale errant dans les rues de Yaoundé

La seconde phase de cette campagne d’accompagnement de personnes souffrantes des troubles mentaux dans la capitale politique du Cameroun est de les proposer des soins adaptés pour leur donner une chance de réinsertion sociale.

Une maladie mentale est un ensemble de dérèglement au niveau des pensées, des émotions et du comportement qui reflètent un trouble au développement des fonctions mentales. Au Cameroun, ces personnes sont présentent dans tous les grands carrefours de la ville de Yaoundé. Elles sont très souvent victimes de stigmatisation et de discrimination. Cette situation donne le ton à l’urgence de sensibilisation des populations sur ce mal. C’est dans le but d’apporter de l’aide à ces derniers, que la communauté urbaine de Yaoundé, en collaboration avec le ministère de la Santé publique a lancé l’opération dénommée «Zéro malade mental errant dans les rues de Yaoundé», depuis août 2021. En effet, une maladie mentale entraine une détresse pour l’individu touché avec une difficulté au travail et dans les relations humaines. Selon des recherches médicales, elles sont causées par l’interaction entre les facDivine Kananyet teurs biologiques, génétiques, psychologiques et sociaux qui entrainent des perturbations dans le cerveau. Selon l’Organisation mondiale de la santé, ces maladies sont causées par le stress, la génétique, la nutrition, les infections périnatales et l’exposition aux préjugés de la société. Les personnes les plus touchées sont souvent celles qui sont irritables, l’inaptitude à gérer les pensées et les émotions.

La guérison est possible

Pour une prise en charge de ces personnes, le traitement est tant médical, psychologique que social. L’usage de certains expressions comme ‘’fou’’, ‘’sorcier’’ pour écarter ou désigner les personnes souffrantes de maladies mentales est proscrites. Depuis le début de l’opération d’aide des personnes atteintes des maladies mentales, Dr. laure Menguene, sous-directeur de la santé mentale au ministère de la Santé publique et par ailleurs chef de psychiatrie B à l’hôpital Jamot fait savoir que certaines personnes prises en charge au service de l’amour à l’hôpital Jamot de Yaoundé sont stables. Le but reste de ramener ces personnes souvent abandonnées par leurs différentes familles, dans les formations sanitaires spécialisées. Elles y reçoivent un traitement médical et psychologique avec une aide de réinsertion sociale.

Divine Kananyet