Décapage : Mani Bella défenseuse de la dépigmentation en ballotage

Après avoir fait la promotion de l’arrêt du Ndjansang ou dépigmentation de 2019 à 2021, dans un post publié récemment sur sa page Facebook, Mani Bella, artiste musicienne avoue sa difficulté à abandonner l’usage des produits éclaircissants.

« C’est une décision très compliquée à respecter car l’affaire-là est pire qu’une addiction. Tu arrêtes. Et quand 2 jours après, un petit bouton surgit sur ton front et tu replonges immédiatement pour éradiquer ce dernier», avoue l’artiste. Mani Bella avait déclaré il y a quelques mois avoir eu recours au tchatcho ou Ndjansang (produits éclaircissants), mais elle avait décidé d’arrêter et est même devenue l’ambassadrice de l’arrêt du Ndjansang ou dépigmentation. Elle s’est pleinement engagée dans la lutte contre le blanchiment de la peau, et a initié une campagne de sensibilisation à cet effet. La chanteuse de Bikutsi a donc donné l’exemple en arrêtant avec le décapage, et le changement est radical. La Mani Bella qu’on connaissait très claire et presque blanche a repris sa teinte naturelle. Ensuite, l’artiste s’est rendue Après avoir fait la promotion de l’arrêt du Ndjansang ou dépigmentation de 2019 à 2021, dans un post publié récemment sur sa page Facebook, Mani Bella, artiste musicienne avoue sa difficulté à abandonner l’usage des produits éclaircissants. E.S.N compte qu’elle dépensait beaucoup d’argent pour entretenir cette peau d’emprunt. Injections, lait démaquillant, savon, gommage et autres produits devenaient de plus en plus chers. Des sommes que l’artiste aurait pu mettre de côté pour d’autres projets. Seulement voilà, la Lady Gaga camerounaise a un peu de mal avec cette «nouvelle teinte». Habituée à son teint métisse, elle devient nostalgique en voyant ses anciennes photos: «depuis 2 jours j’ai l’impression que la femme raisonnable et sensée qui vit en moi depuis 6 mois concernant ce fléau est en train de me quitter… », A-telle déclaré. Elle a continué à partager ce sentiment avec ses abonnés, se demandant si elle devrait voir un psychologue car l’envie de redevenir «white» la hante.

Mani Bella est née à Yaoundé en octobre 1987 dans une famille de musiciens. Son père Mani Léon dit Pilatus est bassiste et son grand père Apollinaire Owona plus connu sous le nom de Cherami est saxophoniste. Elle grandit à Yaoundé au quartier Nkoabang. Elle suit ses études secondaires au Lycée de Nkoabang jusqu’à l’obtention de son Baccalauréat A4 Espagnol. Elle est mariée et mère de 3 enfants dont 2 garçons et une fille. Mani Bella se met à la musique très jeune. En avril 2010, Mani Bella sort son premier album intitulé Pousse la vie. L’album connait un énorme succès, porté par le titre Kongassa. Le succès de l’album lui permet d’être sacrée Meilleure artiste féminine de l’année au FestiBikutsi, et Révélation féminine 2011 au Mvet d’or. En 2014, Elle revient sur la scène avec un Maxi single de 2 titres intitulé Face à face dans lequel on retrouve le titre Pala Pala. Entre 2014 et 2015, Mani Bella donne plus de 172 concerts en Afrique, aux États-Unis et en Europe. Le clip de Pala Pala atteint le million de vues sur YouTube en 2015. C’est alors la chanson camerounaise la plus regardée sur internet.

E.S.N