M. Kaze Gervais Marcel « Nous allons simplement prendre les dispositions pour que la fréquence de collecte des déchets soit respectée »

Il est le Chef d’Agence d’Hysacam Kribi.

  La ville de Kribi fait face à une augmentation des déchets ménagers. Au Marché de Dombé par exemple, les vendeurs de poulets récemment installés dans cet espace marchand déversent les déchets de leurs poulets à proximité des maisons d’habitations. Un état des choses qui indisposent les populations riveraines avec les odeurs nauséabondes et la présence des mouches. Comment expliquez que la fréquentation de la collecte des déchets soit pointée du doigt par les populations riveraines et les commençants du marché Dombé ?

Je remercie le Quotidien Echos Santé de venir chercher la bonne ’information à la bonne source. Effectivement, la situation du marché de Dombé est très récente. A la suite de la casse du marché Mokolo, certains commerçants se sont déportés du côté du marché de Dombé. Ce qui a déjà pour conséquence l’augmentation de la production des déchets qui ne s’arrime pas encore à notre fréquentation d’enlèvement des déchets telle que s’était prévue. Mais, il y a un point marquant sur lequel on peut plancher. C’est celui du type de déchets qui est produit là bas en ce moment. Ce sont les déchets de poulets, qui forcement se dégradent rapidement et dégagent des odeurs vraiment insupportables. Je vais dire, que les riverains ont certainement raison de se plaindre. Si nous regardons cela au niveau de l’enlèvement. Je ne pense que ce soit un problème.

Que prévoyez-vous pour que la situation du marché Dombé s’améliore pour le bien-être et la santé des populations riveraines et les commerçants ?

Ce que nous allons faire. Nous allons prendre des dispositions. Nous allons sensibilisés les commerçants et les vendeurs de poulets de la manière avec laquelle ils doivent se comporter avec leurs déchets. L’objectif étant que ces déchets n’embêtent plus les populations environnantes. Ensuite, nous allons prendre les mesures pour que la collecte soit un peu plus régulière du côté du marché de Dombé. Je crois que ces deux points vont apporter des solutions à leurs préoccupations. Nous faisons l’effort de collecter tous les jours en après-midi. Le camion d’Hysacam passe par là. Il peut arriver que pour une raison ou pour une autre, que nous fassions 48 heures, mais, pas plus.  Si nous faisons 48 heures, vous verrez vous-mêmes que nous avons fait plus de 48 heures sans collecter les déchets.  Nous allons simplement prendre les dispositions pour que la fréquence de collecte des déchets soit respectée. J’insiste sur le point de la sensibilisation des commerçants et des vendeurs de poulet sur la manière avec laquelle ils gèrent  leurs déchets.

Pouvez-vous rassurez les populations de la ville de Kribi qui semblent être déborder par les immondices et les déchets ménagers au quotidien ?

Si je ne prends pas un engagement pour rassurer la population de ce que nous faisons des efforts pour les satisfaire, je pense que j’aurais eu tort. Si vous regardez certains coins de la ville, je pense qu’il y a une amélioration. Nous sommes en train de poursuivre avec notre politique d’assainissement totale de la ville de Kribi. D’ici quelques jours vous verrez vous-mêmes les améliorations dans la ville de Kribi.

Interview réalisée par Catherine Aimée Biloa