Cameroun: adoption du plan stratégique du système de laboratoire

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51.7% des camerounais vivent sont en zone rurale. Donc, il ne s’agit pas de Yaoundé ou de Douala commed’aucun on toujours pensé. La réflexion tourne autour de comment apporter le laboratoire à un coût abordable au camerounais, à tous.

Ce plan stratégique comporte 03 aspects essentiels dont l’améliorationd’un cadre législatif et règlementaire. Il faut un laboratoire certes, mais sa création implique également la création d’une direction, d’une structure qui est chargée uniquement de laboratoire. Ce qui n’est toujours pas le cas. Ensuite, vient le problème de l’organigramme- parce qu’il doit en exister comment doit –il être mis en place, à qui est –il remit la responsabilité de la gérance, à chaque niveau de la pyramide ! Ces différents aspects déjà développés dans le plan doiventêtre mis en place. Ils constituent ainsi, le réseau, un réseau qu’il faut faire fonctionner. Ainsi, le patient d’une zone enclavée, d’une zone rurale peut avoir accès aux soins.

La suite de la chaine implique un questionnement sur le contrôle de qualité, le monitoring. Savoir si l’échantillon qui part de l’Extrême-Nord est encore dans les mêmes conditions de conservation après avoir pris la route. Le train et tout ça. « Est-ce qu’on a un système de transport adéquat ? Est-ce que l’échantillon qui n’a pas la norme précise peut avoir un résultat efficace? Est-ce que l’échantillon qui a été prélevé à ‘’x’’ dates était encore valable? Le physicien donne un résultat en fonction de la qualité de ses échantillons. » Le camerounais moyen est encore indexé. Il faut faire en sorte que tout camerounais modeste soit-il puisse avoir une qualité de vie fut-il au plus bas de l’échelle sociale.

L’aspect législatif et règlementaire est assez vaste. C’est la mise en place pour l’organisation du processus,le personnel, le financement, les lois qui régissent la profession. « Il faut adopter la loi de la biologie au Cameroun qui n’est pas le cas aujourd’hui j’espère que ce plaidoyerva permettre qu’on obtienne une signature assez rapide du 1er ministre chef du gouvernement. »
02 axes entre en jeu. Le premier a été évalué à 1.600 000 000 FCFA. Le deuxième axe à 54.000 000 000FCFA est le renforcement du système même de laboratoire. Il s’agit de voir comment fonctionnera la structure, le réseau de laboratoire, la formation, le contrôle de qualité, le recyclage du personnel, les réactifs, l’évaluation, la maintenance et tout ceci fait le corpus même de ce qui veut être fait.

Il faut souligner qu’il est possible de faire recours à des tests de diagnostics rapides pour faciliter les problèmes de résultats de la zone rurale. D’autres ont été évalués et on une concordance avec les tests de référence « donc, on peut les appliquer dans nos zones rurales. » Et enfin le système de réseaux de laboratoire. « Vous avez une structure sans équipements. Oui vous pouvez faire le prélèvement mais il faut être tutoré et savoir référer les prélèvements dans de bonnes conditions», précise André Mama Fouda, ministre de la Santé publique.
La mise en place de ce plan stratégique nécessite une expertise avérée d’un groupe technique de travail. Des gens qui ont l’expertise dans le domaine, les gens qui connaissent l’économie de la santé, qui savent comment les choses se passent. Ce système doit pouvoir à la fois les activités de recherches cliniques et biologiques mais surtout améliorer la santé des camerounais. « Il n’y a pas de diagnostics sans un laboratoire efficace et efficient. »

Carole AMBASSA

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