L’assurance a été donnée le 25 janvier 2023, par le Pr Alexis Ndjolo, Directeur général du Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB), au Secrétaire technique national du Réseau parlementaire du Cameroun pour la promotion de la santé et de la valorisation de la médecine traditionnelle (REPPROSAN), Dr Temfack Vopé Ronyl, Pharmacien- Chercheur et Naturopathe.
La menace du SIDA plane toujours sur l’humanité 40 ans après le signalement des premiers cas. Selon l’UNICEF, plus de 320 mille nouvelles infections au VIH ont été enregistrées chez les enfants et les adolescents en 2019, soit une infection toutes les 100 secondes. Plus de 30.000 personnes VIH positif ont été mises sous traitement parmi les 37.435 personnes identifiées VIH positif. Au total, ce sont 328.379 personnes vivant avec le VIH (PVVIH) qui sont sous traitement, soit 69,2% des PVVIH. Les examens de charge virale sont accessibles et disponibles. Sur 91 940 PVVIH dépistés pour la charge virale, on enregistre une suppression virale chez 73.264 soit un taux de 79,7%. Pour barrer la route à cette pandémie, l’ONG AMFES (ONG Française d’assistance médicale dans les formalités d’évacuation sanitaire) en association avec le REPPROSAN (Réseau parlementaire pour la promotion de la santé et de la valorisation de la médecine traditionnelle) organise une conférence internationale pour tenter de réduire l’incidence des maladies endémiques en Afrique en se basant sur l’expérience de la médecine moderne et celle dite traditionnelle.
Au cours de l’audience du 25 janvier 2023 avec le Directeur général du CIRCB, le Secrétaire technique national du REPPROSAN a précisé les enjeux de ladite rencontre. « Il sera question lors de ce symposium de mettre l’ensemble des pays de la zone CEMAC, ensemble pour qu’ils trouvent ensemble le médicament qui va éradiquer cette pandémie », explique Dr Temfack Vopé Ronyl, Secrétaire technique national du REPPROSAN. D’après lui, cette conférence internationale va se dérouler du 15 au 23 avril 2023, au Palais des congrès de Yaoundé, sous le thème : « information, prévention et comment éradiquer les maladies endémiques en Afrique : contribution de la médecine moderne et de la médecine traditionnelle ». Concernant la recrudescence des épidémies et endémies comme la tuberculose, le VIH, le paludisme, l’insuffisance rénale, qui a une conséquence sur le développement en Afrique, il ajoute : « pour ces maladies endémiques, nous allons mettre l’accent cette fois-ci sur le VIH/SIDA. Nous savons tous qu’en matière de recherche sur le VIH/SIDA, le Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB), est la référence en Afrique centrale. C’est la raison pour laquelle je me suis retourné vers vous ». Un désir d’accompagnement validé par le Pr Alexis Ndjolo. En plus de l’accompagnement, du CIRCB, le Directeur général va également mettre ses chercheurs à la disposition du comité d’organisation. « Je ne trouve aucun inconvénient à accompagner le projet », a-t-il dit.
Démarche scientifique
Mais le scientifique émet quelques réserves sur l’efficacité du Japhacine, médicament anti VIH/SIDA. Il s’interroge sur la démarche scientifique utilisée pour élaborer le produit. « Nous savons qu’il y a des médicaments traditionnels qui soignent le VIH/SIDA, mais nous essayons de comprendre la démarche », ajoute-t-il. Avec un séquençage, nous allons essayer de voir la composition du produit, ce qui soigne réellement dans ce produit. Avec ça, nous pourrions produire un médicament moderne plus efficace. « La médecine moderne soutient la médecine traditionnelle en mettant à sa disposition sa méthode et sa démarche scientifique. Après les essais cliniques, on doit faire des publications pour que les gens soient convaincus de l’efficacité du produit », a suggéré le Pr Alexis Ndjolo. Mais avant, cette solution endogène est déjà mise en vente par le Réseau parlementaire du Cameroun pour la promotion de la Santé et de la valorisation de la médecine traditionnelle.
Elvis Serge NSAA