Transfusion sanguine: Des volontaires bénévoles donnent de leur sang

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Une équipe médicale a effectué le déplacement à l’Ecole Normale Supérieure des Postes et Télécommunications (Enspt ) pour une opération de collecte de sang. L’association “vie au village” initiatrice du projet compte étendre son action sur d’autres lieux, de la ville de Yaoundé.

Une participation massive des étudiants de cette école à formation professionnelle, s’est fait ressentir. A sa première action de collecte de sang, Polycarpe Emilien Mvondo, chargé de programme de l’association “vie au village” a investi lui et quelques de ses collaborateurs, le stade de Basketball des étudiants de l’Enspt avec des tentes montées à matière à abriter des chaises, tables, différents équipements et instruments médicaux sanitaires et en les personnes des médecins et des donneurs.

C’est alignés en une file indienne que plusieurs jeunes volontaires bénévoles attendent leur de passage sur les 03 chaises installées devant la table qui sert de premier poste de contrôle. Le personnel de santé  en charge prends d’abord le nom, les contacts du personnage en face d’elle, qu’elle répertorie sur un  agenda volumineux, avant d’effectuer un prélèvement sanguin. Des gestes devenus répétitifs sauf chez les jeunes femmes qui se présentaient à lui. Les personnes de sexe féminin ont eu droit à une même question “A quand remonte vos dernières règles?”. En effet, le personnel de santé explique à ces dernières qu’il faut que la date de leur dernière coulée de règles doit être écoulée de plusieurs jours à partir de cet instant. Une fois le prélèvement de sang effectué, le donneur est ensuite invité à se reposer et se voit offrir une collation.

Le contrat de confiance entre les deux parties prenantes; le donneur et le collecteur est de rendre disponible des résultats d’examens plus approfondis au donneur de sang comme pour le remercier de ses bons et loyaux services.  Makan Patrick «  Ma motivation d’abord  est d’obtenir mon bilan de santé. C’est sans oublier le  fait que sa doit aider une autre personne, car pour aide les gens, il faut d’abord connaitre son statut ». Pour Tatsabo Pablo « je suis étudiant à l’université de Yaoundé I  en filière mathématique, je suis un membre du club santé. Notre président  nous à dit qu’il y avait une campagne de don de sang à l’école de poste, donc nous somme venu pour faire le don.  Ma première motivation est de donner le sang pour sauver des vies et, ensuite faire mon bilan de santé pour voir si je suis malade ou pas ».Mais, malheureusement, tout le monde n’est pas éligible. En effet, remplies de volonté certaines personnes comme Carole, se sont vu leur sang refusé. “L’infirmière m’a dis que je ne pouvais pas être donneur parce que je suis anémiée. Du sang, moi-même j’en ai besoin encore”, rétorque-t-elle.

Carole n’est pas un cas isolé. De nos jours, le Cameroun fait face à un taux de 03 enfants sur 05, âgés de 06 mois à 05 ans souffrent d’anémie. En 2011, 54% des femmes enceintes font une anémie. L’anémie  constitue donc, un problème de santé public .

Un liquide précieux qui se fait rare

La question de la disponibilité du sang pose un problème crucial car 01 personne sur 05 qui en ont besoin reçoit du sang dans les hôpitaux du pays.  c’est un problème  qui a induit l’intérêt de  D’après Polycarpe Emilien Mvondo «Nous avons répondu à l’appel des autorités publiques qui a demandé que les Organisations de la Société Civile s’impliquent un peu plus sur la question du bilan de sang. A cet effet, nous avons mis un programme, qui a pour objectif  de collecter cette année, 3600 poches de sang. Car actuellement le système arrive à peine à satisfaire une demande sur 05. Nous avons une demande annuelle qui tourne avec environ 4000 poches de sang, en moyenne. c’est le chiffre officiel du Programme National de Transfusion sanguine (PNTS) ». Il ajoute que : «Le Cameroun collecte moins de 100 milles poches chaque année donc, il y a un réel souci. Nous estimons que si nous arrivons à collecter 3600 poches, on n’est pas loin de 1% de la demande et on aura contribué de manière polyandre à résoudre le problème ».

Chaque année, la journée mondiale du donneur de sang est célébrée le 14 juin. Et les volontaires et bénévoles donneurs sont remerciés pour leur geste. « L’objectif est de faire comprendre à tous, qu’il est important de donner son sang, mais le plus important c’est de donner un sang sécurisé.», précise le chargé de programme de l’association. Ceci fait partie intégrante de la Couverture Sanitaire Universelle, un élément crucial dans la réfection du système de santé camerounais.

Carole AMBASSA

 

 

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